jeudi 31 décembre 2009

VII

Inconnu
Lettres,
Or
Maître?
Nuits magiques
Fabian,
Naître
Etrange connexion...
Connotation...?
D'une chanson..

31.12.2009

dimanche 20 décembre 2009

1 (a)

Je t’aime trop pour en souffrir autant
Je t’aime tout doucement,
Sans un mot, sans un geste pourtant.
Et on se parle qu’un peu
Même on triche, tu vois
Quand on dit,
Que peut être c’est ça.

Pradelles, octobre 2003

Hommage à Apollinaire

Car c’est la vie qui lui fait peur
A part d’une émotion qui reste,
Romance- jamais elle ne déplaise
Opaque beauté- je la déplore.

La solitude parfois l’accable-
Impératrice des nuits sans gêne.
Ne cherche pas de l’impensable
Et tu pourras t’en sauver même.

11 novembre 2003, Pradelles

III...?

J’ai connu la gloire des empires
Et l’amour ardent des Dieux
J’ai connu le mieux et le pire
D’une vie qui finira bientôt.

J’ai connu des étoiles tombantes
Qui ferions tout pour rester dans les cieux.
J’ai connu des âmes errantes-
Des destins perdus,
Qui sont partis sans adieux.

J’ai connu ton amour ….

28.11.2003, Pradelles

A ma mère

Je t’aime
Comme un amant jaloux.
Qui souffre quand tu pleurs,
Je t’aime
Comme un enfant perdu
Dans tes angoisses et tes douleurs

Je t’aime
Même si un jour tu partiras
Vers celui que tu aimes,
Avec qui ton âme restera
Avec qui tu seras reine.

Je t’aime
Sans demander pourquoi
Tu m’as laissé tomber du ciel
Pourquoi je n’ai jamais le choix,
De rester près de toi.

Je t’aime.

II

Notre danse, la dernière
Nous racontera
Nous parlera
D’une histoire des yeux
D’une histoire des feux

Petit à petit
Pas à pas
Des lumières allumées
Des âmes oubliées
Paradis des corps
Réalité dévoilée

Notre danse, la dernière
Sous les regards du passés
Nous pardonnera,
Nous envoûtera
Nous fera enfin
Aimer

vendredi 18 décembre 2009

2 parallèles,
2 vies
Un geste,
Un ami...

Une quête
Des retours
La vie,
Et son parcours....

Des traces
Des plaies
Les guérir-
Les oublier-
Loin..

Après,
Des voyages,
Des doutes
Des hommes
En déroute..

Et puis..
2 parallèles,
2 vies
Un sourire
Un régard,
Etrange mélancolie
D ‘un ami..

Déclinaison autour du chocolat à l’Auberge de Charmettes

Si la conjuguaison des verbes change un jour
Si le présent devient l ‘explication du future
Le Passé, s’en mêlait-il dans ce débat,
Des je suis, je ferai, faut-il que je sois là ?

Si le Temps nous laisse la chance de dessiner
Au crayon les schémas du bonheur
Est-ce que nous laisserons notre coeur respirer
D ‘amour eternel et oublier la peur ?
Tu as le regard de ton père
Echange profound si c’etait,
La vérité du monde qu’il cachait,
La Nature elle-même la portait

La Perfection a mis sa touche
Dieu en souriant a regardé
Discrètement a mis sa capuche
Et a laissé son enfant s’en allé.
Douceur de miel
Lumière, caresse
Chaleur, ta bouche
Etrange paresse

Souffle leger
Le vent, le hazard,
Le Paradis, il parait
C ‘est toi,

Je t’aime,
Sans poèsie
Sans prose
Je t’aime tout court...
Réalité
Des choses
Je me rappelle de tout
Je me rappelle de nous
Mémoire impolie
Article indéfini ..

Couleur de la neige
Expression fidèle
De la peine
Qui traîne...

mardi 8 décembre 2009

Il y a des moments,
Il y a des jours,
Quand je dis
Aux souvenirs bonjour

Je leur fais un cafe,
Je leur propose des tartes,
Je leur dis de rester
Car la maison est grande.

On se parle de tout et de rien,
On se partage les nouvelles
On se montre les photos
Des sourires et des rêves

A la fin, pas d'adieu, pas d'au revoir
Sans banalités habituelles de départs-

Juste un chouia de je t'aime
Dans une goûte de café sucré-
Un toujours dans mon coeur
Dans un morceau de tarte maison cachée

jeudi 3 décembre 2009

Prose 3

Les Mots
(2005)
Janvier, février, mars, avril, mai, juin, juillet, aôut. Des mois de l’année … mais des mots qui fonctionnent pour donner un nom au temps qui passe. C’est vrai, parfois on se perd dans la terminologie... Le temps ne passe pas, il est inerte. Ce sont les mots qui passent.
Ça, elle a dû le comprendre après. Encore une raison de plus pour expliquer la dureté du debut. Elle n’avait pas de prénom, elle etait la troisième personne du singulier.
L’été de sa naissance etait beau est ensoleillé. Le lundi de sa naissance sa mère criait de douleur, elle, pleurait j’espère que de joie. Elle etais née au bout de quelques heures d’attente nevrotique. On l’a mise dans une espèce de bulle pour vivre et surtout survivre au stress de sa naissance. Personne n’était près d’elle, elle était seule. Elle a compris la solitude.
Elle regadait d’un regard effrayé les gens qui l’entouraient et ne comprenait pas pourquoi il y a toujours une femme près d’elle qui la regardait avec amour et un peu d’inquiètude.
Lundi , elle a été sortie de là pour qu’elle puisse vivre normalement. Vers le soir, elle est rentrée chez elle. Le lendemain, on a fêté sa présence parmi nous. Nous lui avons souhaité un bon voyage sain et sans faille dans la vie.
Mardi elle m’a dit son premier mot, a regardé mon sourire, a rien dit, mais a comprit que les mots ont du pouvoir.
Dès le premier jours de son apparition elle était enfermée dans un monde sans paroles, sans mots, sans rien. Elle ne savait pas les prononcer, mais lisait leur sens dans le movement des lèvres. Elle aimait lire les mots qui inspirent, qui donnent le pouvoir et le desir, la haine et l’angoisse. Elle soupconnait que les mots nous brisent, les mots nous aident, les mots nous pardonnent, les mots nous chatouillent, les mots nous blaissent, les mots nous caressent, les mots nous trahissent, les mots nous sont fidèles, les mots c’est Nous.
Elle s’est mise à parler trop tard, mais trop tôt pour elle. Elle se regalait dans ce monde d’un mirroir triple : le monde du silence, le monde des môts, le monde de l’impossibilité de s’exprimer là, ou les mots sont perdus dans le chaos des textes et des discours.
Janvier, fevrier, mars,avril, mai, juin, juillet, aôut… Le temps est impassible, mais on vieillit. Elle non plus n’a pas pu échapper à cet ordre des choses.
Mercredi elle m’a raconté une histoire. Elle voyageait beaucoup, surtout dans le pays des rêves. Un trajet qu’elle s’est fait toute seule, un trajet à elle. Elle partait souvent dans ce pays et ne voulait personne la raccompagner. Elle voulait rester seule dans son monde étrange, mais qui lui appartenait. Elle etait une étrange qui était une parfaite étrangère dans un monde de la réalité qui lui faisait mal.
Mais la vie continue et jeudi elle est allée a l’ecole. Elle croyait trahir le silence et la literature qu’elle abandonnait pour un moment. Surtout, elle croyait trahir le monde de son enfance ou elle a laissé comme gage de retour ses souvenirs. Un enfant etonnant qui franchissait le seuil de l’école mais qui restait la troisième personne au singulier, meme s’il était le premier. Quand elle avait mal, elle pouvait se recueillir à la tombe de ses voeux imaginaires qu’elle faisait à quelqu’un qu’elle ne connaissait pas encore.
Puis, le temps m’avait fait oublié qu’elle existait encore. Les jours passaient à côté de moi, sans me faire pardonner mon absence. Elle etait toujours la. Elle m’attendait pour le dernier bonsoir. Je l’ignorais, car la vie ma pris dans son chaos et son oubli. Elle voulait me dire ’’je t’aime’’. Des “je t’aime” comme de souffles de vent, legers, mais en aucun cas passagers. Elle etait ma fille aimée et je l’aimais. Elle a grandi beaucoup depuis le jour d’été. Elle avait de grands yeux clairs qui me regardait tout droit et qui voyait le fond de mon ame.
Samedi, elle m’a demandé qui serait auprès d’elle quand elle se perdra dans ses mots, dans les mots de chacun et dans leurs sens ? Tu es folle, je lui ai dit, tu es encore trop jeune penser à tout ca. Mais non, elle m’a repondu, c’est toi, tu refuses la réalité, tu refuses la connaître, la subir. .. Tu préfères t’enfuir, d’oublier, à ne pas comprendre, c’est plus facile, il n’y a pas d’obligation de vivre, d’être responsible de son existence. Tu comprendras plus tard, après, elle m’a dit. Apres quoi, je lui ai demandé. Elle m’a dit qu’elle utilisait les mots pour mourir, car elle n’a pas sû les utiliser pour vivre, qu’elle utilise les mots pour se reconcilier avec son âme et avec ses rêves tant cheris mais perdus dans l’immensité du monde.
Dimanche sera pareil, ensoleillé et beau comme le jour de sa naissance. Ce jour il y aura personne pour lui dire des mots qui apaisent le chagrin, qui essuient les larmes. Dimance va arriver bientôt, c’est la fin d’une semaine qui couronne l’oeuvre de chacun d’entre nous. Elle etait mon enfant cherie à qui j’aurai donner mon âme.
Les môts nous crispent, les mots nous croisent, les mots nous percent, les mots c’est Nous. Si on pouvait changer les mots, on pourrait changer Nous. Elle a compris ce changement. Elle a eu peur de l’eternelle. Elle ne savait pas que l’eternelle etait elle, mais sans “etern”.
Lundi j’avancerai , je vivrai les semaines à venir de la même manière. La vie m’apprendra à comprendre les moindres choses qui m’arrivent, à comprendre qu’il faut vivre et ne pas exister. Je continue mais je ne bouge pas. Je reste debout ou je tombe… Mais j’espère .. Et c’est ça ce que me sauve de moi-même.
Si le Verbe est le corps, le Mot est l’âme. Je n’etais qu’un mot.

Prose 2

Les Enfants Maudits
(2005)
Il est six heures du matin. Je suis couchee dans mon lit, une lassitude totale. J’entrevoie a peine le soleil derriere les rideaux et ca me fait rire-les choses importantes se voient mal. Je me sens perdu tout d’un coup dans la beaute du ciel et de la fraicheur matinale. Je ne peux pas et je ne veux pas faire de mouvements qui pourraient troubler cette joie presque paradisiaque.
Des idees me viennent en tete; des idees estranges qui me font mal, des idees qui me feraient pleurer si tu n’etais pas pres de moi. Je vois un oiseau qui survole l’ocean bleu du firmament et qui surveille d’un oeil attentive a la terre. Une feuille tombe, doucement, menee par le vent doux et tendre. Tout est Bonheur, tout est parfait dans ce silence amer des souvenirs qui m’accablent. Il ne reste que toi, ton image, la forme de ton corps dans mon lit, ton gout de moi qui me suis meme dans mes reves.
Je me suis dit que tu n’existais pas, que c’etait un jeu d’imagination que tu n’etais pas reel. Mais en te touchant j’ai compris que j’ai eu tort. Tu dors et je te regarde. Tant mieux. Nous serons a connaitre mon secret : ce matin et moi. Je te laisse dormer et je sors. Je ne sais pas ou je vais, mais je sais que je dois fuir ce Bonheur irreel pour ne pas le briser.
J’ai fait un reve cette nuit. Un reve qu’on raconte qu’aux etoiles. Il m’a brise, fait souffrir, renaitre et mourir. J’avais reve de nous deux, etrange especes de la race humaine. La douleur de la separation m’avait reveille. J’etais en pleurs.
On est tellement fragile quand on est heureux! On est fou au point d’oublier la jalousie des Dieux. Nous nous sommes moques des souffrances qui auraient pu nous etre infliger, nous disions qu’on etaient forts parce que nous etions deux, que rien ne pourra briser. Helas, ce n’est pas a nous de choisir la verite de nos vies.
Les reproches et les regrets auraient pu nous ronger et s’accumuler avec l’age. On aurait voulu quelque chose d’autre, une autre idée de l’amour et en faite ce n’etait pas toi l’ideal de mes reves, je me suis trompe. Mais sera trop tard pour se quitter. Nous aurions l’habitude de nous, une vie vecue ensemble et une vague idée de la passion. Et c’est ca qui nous lit en fin de compte. C’est le fil rouge de notre existence dont la reponse est connue vers la fin. Quand c’est trop tard pour changer quelque chose.
Je comprends que la vie sans toi ne me donne aucun envie de continuer. Mais je ne peux pas changer le cours du temps et dans une heure tu partiras, et nous ne nous reverrons plus.
Il est six heures et quelques. Je suis sur la plage et je regarde la lune qui disparait lentement sous mes yeux. Elle part discrtement, sans trop se faire remarquer laissant une trance de soie derriere elle.
Comme toi. J’ai peur de rentrer a la maison car je ne sais si tu es la ou pas. Les vagues carressent mes pieds et en marchant sur le sable j’oublie mon chagrin.
Je t’aime. Et je te laisse partir, parce que je te dois ton Bonheur car tu le merites pleinement. Je ne veux pas que tu sois seul dans ton periple et je te confie a Dieu a mon meilleur ami.
Je rentre chez nous et je te vois couche dans notre lit. Je te regarde et je t’embrasse sur la bouche.
Nous etions benis par la malediction d’amour.

Prose 1

La Douceur

2009

La fraîcheure matinale m’a reveillée et le vent m’a bercé dans ses bras. Je connaissais la réponse de nous deux. Pourquoi , je te demanderais. Je ne savais plus, tu repondrais. Mais ce matin serait le notre.

Meme les larmes pourront rien faire. Les tiennes. Car les miennes ont sechées depuis l’age de nos retrouvailles. Ton absence ne me ferait plus mal, je serais guerie. De toi.

Tu serais parti, je le savais. Trop loin de moi pour que je puisse te rattraper. Trop loin pour que je veuille te rattraper.

Ce matin me retrouverait le pouvoir de vivre et de respirer. Je marcherai sur ce chemin retrouvée, seule. Lentement , à petit pas pour re-apprendre les gestes qui seront les miennes. Sans toi.

Je ne t’aimerais plus.

La douceur matinale m’a appris le sourire. Les souvenirs feront mal, mais la douceur effacera les traces et cicatrisera les mots. Le vide serait rempli par la couleur du ciel et le bruit des vagues se brisant au bord des plages.

Je serais restée en tête-à-tête avec le Temps. Et toi, avec toi-même.

Le vent prendrait soin de mes rêves et me rapporterait les meilleurs fleurs du monde. Il fera mon confident et carresserait ma joue si j’avais envie de pleurer. Si je ne savais plus, il me guiderait dans mon savoir.

A ta place.

Je me te pardonnais et je te demanderais la même chose. Si tu m’aimais encore et en guise de pot de départ nous auront fait l’amour comme avant. Pour que tu seras resté en moi, pour que chaque mouvement sera gravé dans la mémoire de mon corps, pour que je te garde.

Car je t’aime.

lundi 30 novembre 2009

Essai N2

Un automne comme d’habitude
Pour une vie sans relâche,
Un regard qui fait souffrir
Pour une douleur sans traces.

Des mots inattendus, cachés
Au fond du cœur, quelque part,
Des secrets parfois oubliés,
Dans un hôtel ou dans un bar.

On est obligé de s’enfuir,
Car pour combler l’éternité,
Il nous faut oublier le pire-
Il nous faut se pardonner.

Essai N1

Notre Tango

Trop de mots, trop de trop
Trop de rien dans ce silence
Les nuages s’en vont
Je t’aime
Quelle chance …

Tu m’oublies dans le placard
Des mémoires sublimes
Je reste et je re parts
Comme une idée répétitive

Rien qui va sans toi
Tout va à merveille
Le soleil brille si je suis là
Sans toi la liberté est drôle ..

Peinture, couleurs, passion
Nous deux, enchainés,
Nos corps qui se touchent
L’un de l’autre drogué.

Presentation 1

J'ecris donc je vis - ambition a la sartrienne d'expliquer la raison de son existence et de sa vie. J'ecris et je vis..