lundi 30 novembre 2009

Essai N2

Un automne comme d’habitude
Pour une vie sans relâche,
Un regard qui fait souffrir
Pour une douleur sans traces.

Des mots inattendus, cachés
Au fond du cœur, quelque part,
Des secrets parfois oubliés,
Dans un hôtel ou dans un bar.

On est obligé de s’enfuir,
Car pour combler l’éternité,
Il nous faut oublier le pire-
Il nous faut se pardonner.