dimanche 22 juillet 2012

Не это ли


Мы не прощаемся любя,
Мы просто в жизнь уходим..
Решив уйти от себя,
Мимо друг друга проходим            

Не это ли любовь
Что в сказках мы читали:
Свободу полёта  отдать
Даже если Мы упали?

Дорогами судьба сведёт
На облаках написаные черты..
Солце ведь расстает лёд
Разочарованых Заветов..

mercredi 18 juillet 2012

2003-2004


  Parfois les choses sont plus simples qu’on pourrait les imaginer. Quand il pleut, il ne faut pas pleurer sous la pluie, rester sans  agir,  mais il faut chercher des abris. Lena ne comprenait pas ça. Elle aimait pleurer sous pluie, elle aimait sentir les larmes et les gouttes d’eau à la fois couler sur ses joues. Elle pleurait parce que  le soleil n’était plus là, parce que les nuages ont couvert le ciel et tout simplement parce qu’elle souffrait.
        C’était la  souffrance d’un enfant qui aimait pour la première fois et à qui le monde paraissait gris, sans couleur et sans émotions. Elle marchait sur les rues, en regardant les  vitrines et en s’imaginant la vie sans lui, qui était bien sur fade et triste. Qu’est-ce qu’elle pourra faire demain ou après demain ? Des choses ordinaires, ennuyantes et qui ne donnent aucun envie de continuer à vivre ?
         Lena croyait qu’elle était toute seule dans son malheur, que personne n’a jamais souffert comme elle souffrait. Elle a lu dans des livres que l’amour dure une vie et que les amoureux restent ensembles pour l’éternité. Quelle naïveté ! Mais  cette naïveté qui accablent  aussi  les plus forts est  pardonnée par la douceur de ses yeux, par son regard  plein de confiance, par sa manière d’être.
         Elle voulait crier de douleur mais personne ne l’entendait pas. Les gens passaient à coté,  indifférents, chacun comblé par ses pensées, en regardant même pas la fille aux cheveux défaits assise  sur un banc. Elle croyait entendre la musique de la pluie - un Chopin triste et mélancolique qui essayait de  retrouver son ame.
          Les cris du cœur sont muets, mais elle les attendait nettement dans le silence des mots. Sans savoir pourquoi, Lena priait pour la lumière, pour  la puissance éternelle du pardon et du don du soi, pour des choses qu’elle savait pas encore, pour le salut de son destin, pour elle-même. La douleur la déchirait en lui laissant que des traces saignantes et elle croyait  le voir  coulant goutte à goutte, lentement sans faire trop de bruit. Elle n’avait plus cette puissance de survie, ce désir ardent d’y être, d’exister et voir le futur en lunettes roses.
Elle fixait l’horizon d’un regard absent. Ses yeux étaient secs. Elle ne savait plus rien. Elle avait envie de rien. Elle s’est perdue.
Enfin, s’est dit Lena, je ressens la paix, ma paix. Une paix presque idéale, qui peut-être n’existe pas où il y a du soleil, où le ciel n’est pas couvert des nuages, où il y a de la lumière qui réchauffe, où je t’oublie et j’ai envie de vivre. Nos destins, se rencontreront-ils  dans le tourbillon de l’Univers, je n’en sais rien. Je ne veux pas le savoir. Je veux juste me contempler dans cette beauté éphémère et reconnaître les mots que j’ai essayés de prononcer  et qui m’échappaient tout à l’heure. Cette paix est comme un miroir où je vois mon image qui me calme et me rassure et où je me suis retrouvée.
 Je suis là – en fin.


mardi 17 juillet 2012

Canadien



Prendre des distances,
T'enfuire,
D'abandonner
La danse
Vouloir partir
Me détruit..
M'a détruit


Tu as lu
Dans les lignes
De mon monde caché
Je ne suis pas un cancer
La tumeur est bénigne
Si savoir à temps
L'extirper
M'extirper..


La drogue
Tuera la douleur
En christal,
Les mots
Ne suivront plus
Leurs sens
Dans ce monde
Brutal

jeudi 5 juillet 2012

~



Imi este dor sa aprind o tigara
S-o fumez languros..
Sa ma joc cu bricheta
Sa las cafeaua jos..

Dimineata sa rasfoiesc pe necitite,
Cartea vietii ratacind
Pagina, verb, in prefata credinta
In mici adnotatii
Cu dragoste pacatuind..